L’association l’Œil d’Andromède a été créée en 2000 par Pierre Descamp, Laurent Ballesta, Mathieu Geoffray, Cyril Frances et Daniel Collin.
Elle contribue à la préservation de l’environnement marin et littoral par :
Une plongeuse en train de repiquer des fragments d’herbiers de posidonie, dans le cadre du programme REPIC. @Laurent Ballesta
L’Œil d’Andromède innove dans l’exploration et l’étude du milieu marin depuis 25 ans. Grâce à cette importante expérience, la multiplicité des réseaux de surveillance du milieu marin à son actif, ses collaborations de recherche avec le monde universitaire et la capacité de ses équipes à innover et à développer des méthodes de suivi, l’Œil d’Andromède est à même de conduire des projets d’acquisition de connaissances et de préservation de l’environnement marin, et de développer des suivis d’écosystèmes marins utiles sur le long terme.
Parmi ses projets d’envergure, l’Œil d’Andromède gère depuis 2013 la plateforme MEDTRIX (https://plateforme.medtrix.fr/), créée par Andromède Océanologie en partenariat avec l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse. Cet outil de travail en ligne permet d’échanger sur les données acquises par les réseaux de surveillance et est au service des différents acteurs du milieu marin (scientifiques, gestionnaires, agents techniques …). Elle facilite l’accès et la consultation à des données de surveillance spatialisées de très haute résolution (entre 0 et 80 mètres de fond ; cartographies au 1/10000ème) tout le long des côtes méditerranéennes françaises et pour quelques zones en Atlantique, Italie, Tunisie, Espagne, Maroc et Philippines. Cette plateforme évolue chaque année depuis plus de 10 ans, et accueille de nouveaux projets (actuellement une quarantaine), de nouveaux besoins, de nouveaux partenaires (près d’une soixantaine) et de nouveaux utilisateurs (plus de 4350, chiffre de février 2025). Elle a su ouvrir sa porte à des projets innovants qui s’imposeront peut-être comme les « classiques » de demain. Aujourd’hui, elle permet à tout un chacun un accès gratuit, facile et structuré aux données de la surveillance de la zone côtière de la Méditerranée française. Cela fait de cette plateforme MEDTRIX un objet unique et atypique dont l’essence même est la volonté de mise à disposition des données par ses partenaires. En permettant de voir qui fait quoi et où, la plateforme sert de vitrine aux projets et partenaires et facilite la mise en relation et les collaborations en bonne intelligence. Les données complémentaires acquises au même endroit s’enrichissent les unes les autres et finalement c’est la surveillance globale des eaux côtières qui y gagne. La plateforme rassemble une communauté à la diversité d’acteurs, d’utilisateurs et de disciplines sans commune mesure. Elle est animée par un colloque Medtrix organisé tous les deux ans (4 éditions depuis 2016 avec réunion de 150 personnes au moins) et la publication de cahiers de surveillance envoyés trois fois par an à tous les utilisateurs ainsi que des éditions spéciales, une à deux fois par an, ciblant un sujet particulier. L’édition spéciale « Impact du mouillage des grands navires en Méditerranée française » a par exemple grandement participé à la prise de conscience qui a permis la mise en place des arrêtés préfectoraux interdisant l’ancrage des navires de plus de 24 m dans la posidonie (voir Deter et al. 2022).
Un autre projet soutenu par l’association depuis 2019 est REPIC, restauration des herbiers de posidonie impactés par les ancres en Méditerranée française, projet qui permet d’engager une dynamique de restauration des herbiers de posidonie dont les rôles écologiques et économiques sont majeurs mais qui subissent un sérieux déclin. Ce programme a été lancé par l’association pour une première période de six années (2019-2024) avec pour objectifs d’accélérer le rétablissement des herbiers restants et de reconquérir les surfaces détruites par la réintroduction de centaines de fragments d’herbiers arrachés par les ancres (ou cassés naturellement). REPIC est mis en place sur trois sites de restauration localisés dans les Alpes-Maritimes : Golfe Juan, Rade de Beaulieu sur Mer et Villefranche-sur-Mer. L’arrêté préfectoral du 10 janvier 2025 portant dérogation à la réglementation relative aux espèces protégées autorise la poursuite du programme REPIC sur la période 2025-2030.
Site de Beaulieu sur mer en limite inférieure, programme REPIC @Laurent Ballesta
Contact : Gwenaëlle Delaruelle, gwenaelle.delaruelle@andromede-ocean.com
Adresse : 7 place Cassan, 34130 Mauguio-Carnon Plage
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