OSEMED

projet osemed
© Agence de l'eau RMC

OBSERVATOIRE SOCIO-ECONOMIQUE DES USAGES DU LITTORAL ET DE LA MER

L’observatoire OSEMED a été initié en 2009 à travers un partenariat établi entre l’IRSN et l’Agence de l’eau RMC. Il vise à acquérir à l’échelle de la façade méditerranéenne de l’information récurrente sur la socio-économie des usages du littoral et de la mer à l’échelle de la façade Méditerranée. Les données de l’observatoire sont actualisées tous les 5 à 10 ans à travers la réalisation d’une étude spécifique qui intègre une méthodologie et des indicateurs bien précis.

 

La construction de l’observatoire s’appuie sur le volet « socio-économique » du projet CLARA 2* (choix des méthodes, des indicateurs de suivi, de l’échelle spatio-temporelle,….) ; Ce projet a permis d’obtenir un premier jeu de données sur la socio-économie du littoral et de la mer à l’échelle de la façade et de définir le socle de l’observatoire. Les informations acquises ont été actualisées et les méthodes consolidées en 2014 dans le cadre d’un travail mené par l’Université de Versailles (l’UVSQ-CEARC) en partenariat avec l’IRSN-SESURE et avec le soutien de l’Agence de l’eau RMC.

 

Sept activités socio-économiques directement liées à la qualité du milieu marin sont évaluées au sein de l’observatoire : la pêche professionnelle, l’aquaculture, les ports de plaisance, les clubs nautiques, la plongée en club, les promenades en mer et les activités de loisirs (baignade, sentiers sous-marins, pêche de loisir, etc) ainsi que deux activités bénéficiant de la proximité avec la mer : l’hébergement et la restauration des communes littorales des bassins versants de proximité.

 


➔ Tableau 1. Activités socio-économiques marchandes et non marchandes du littoral méditerranéen évaluées dans cette étude

 

 

Pour chacune de ces activités, une évaluation monétaire par zone est réalisée à partir du chiffre d’affaire calculé ou estimé et en fonction des données disponibles.

 

• Pour les activités marchandes, le recueil des données économiques est effectué à partir de toutes les sources d’informations disponibles : études de la bibliographie, requête des bases de données nationales ou régionales (INSEE, Ifremer, Fédérations professionnelles…), enquêtes directes auprès des acteurs locaux. Une attention particulière est portée pour éviter les doubles comptes en identifiant avec précision les sources de données des informations agrégées.

• Pour les activités non-marchandes ou qui comprennent une part non-marchande, le CA est estimé à partir de la Méthode d’Évaluation Contingente (MEC). Cette méthode est basée sur une collecte d’informations auprès des institutionnels et sur une enquête auprès des usagers visant à évaluer leur consentement à payer (CAP) pour accéder à une eau de bonne qualité. Cette méthode s’attache à faire révéler ainsi (plus ou moins directement) aux agents la valeur qu’ils accordent aux biens et services environnementaux.

 

 

L’ensemble des données (marchandes et non marchandes) est accessible à l’échelle des zones homogènes et sur l’ensemble de la façade Méditerranée. Les zones homogènes sont des unités cohérentes de gestion du littoral qui, à l’image des bassins versants des rivières, constituent une échelle géographique de travail optimal pour une approche intégrée de la gestion, de la restauration et de l’exploitation de la frange littorale. Le SDAGE identifie 50 zones homogènes pour le littoral méditerranéen (Cf. carte dans le rapport d’étude accessible en dessous de la légende).

 

 

Pour chaque activité côtière, les données recueillies pour les 50 zones sont discrétisées et regroupées en 5 classes de sensibilité correspondant à un code couleur allant du bleu (moins sensible économiquement) au rouge (plus sensible économiquement). La conversion des valeurs économiques en indices permet la comparaison des zones d’études entre elles, malgré des unités de mesures hétérogènes (unités physiques et unité monétaire). Pour effectuer cette conversion et élaborer les cartes, la méthode des seuils naturels appelée aussi méthode de Jenks (1967) est utilisée. Cette méthode consiste à créer des bornes en minimisant la variance infra-classe et à maximiser la variance interclasse. Autrement dit, les zones au sein d’une même classe possèdent des valeurs économiques les moins dispersées possible (elles sont homogènes) et les indices sont les plus éloignés possibles les uns des autres (ils sont hétérogènes). Cette méthode a été appliquée à la fois pour tous les indicateurs monétisables et non monétisables.

 

Pour visualiser les résultats, vous pouvez cliquer sur le bouton « Accéder aux cartes » juste en-dessous pour accéder directement à la plateforme.

Contact : Cathy-Anna VALENTINI (CathyAnna.VALENTINIPOIRIER@eaurmc.fr)

Porteur du projet : Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse   –    http://www.eaurmc.fr

Fréquence d’actualisation : Tous les 5 à 10 ans

Partenaires : Agence de l’eau Rhône Méditerranée et Corse, IRSN, Université de Versailles (l’UVSQ-CEARC)

logo-UVSQ-partenaires
logo-IRSN-partenaires
nouveau-logo-AERMC-partenaires