RESTAU-MED

@Laurent Ballesta, Andromède Océanologie

RESTAURATION ECOLOGIQUE EN ZONE COTIERE MEDITERRANEENNE

La mise en œuvre des politiques de gestion de l’espace littoral et marin s’appuie sur trois axes : la lutte contre la pollution, la non-dégradation des habitats côtiers (comme la destruction des herbiers de posidonie par les mouillages ou les aménagements littoraux) et la restauration écologique. La restauration écologique de la zone côtière Méditerranéenne est une politique récente qui vise à accélérer le retour d’une espèce ou d’une fonction écologique dans un site dégradé où les sources de dégradation sont maitrisées ou ont disparu.

 

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter et télécharger les documents ci-dessous :
https://www.eaurmc.fr/upload/docs/application/pdf/2017-05/2014-restauration-mediterranee.pdf
https://www.nappex.fr/wp-content/uploads/Guide-DRIVER_version-fran%C3%A7aise-corrig%C3%A9e-2016.pdf

 

Le projet RESTAU-MED présente à l’échelle de la façade méditerranéenne, l’ensemble des projets de restauration écologique : les opérations de restauration de la fonction de nurserie (équipement des ports en habitats artificiels, mise en place d’aires de carenage) ;  les opérations pilotes qui visent à mettre au point des outils opérationnels (PARARESTOR, CREANURS, REPIC, RESCOR, REXCOR, REPONSE, REMORA, MENTON, RECIF-LAB, DIAG-SETE, RECOLAG, GIREL, LA CIOTAT, ‘AGDE’), ainsi que les opérations d’envergures dont l’élaboration doit permettre une planification des actions correctives à une échelle spatiale importante (RAPRADO, SAR-LAB).

Présentation des différents projets de restauration

• IZOMARE :

Le projet IZOMARE, porté par Andromède Océanologie en 2022-2023 et soutenu par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (RMC) a consisté à réaliser un inventaire des zones marines côtières nécessitant des actions de restauration écologique et du paysage en Méditerranée française, et s’est décliné en trois axes de travail :

  1.         La synthèse des solutions techniques et opérationnelles existantes

Grâce à une importante recherche bibliographique, des fiches synthétiques présentant 42 projets de restauration ciblant dix espèces / habitats différents principalement localisés en Méditerranée ont été créées. 62% des fiches rédigées ont été validées par les porteurs de projets. Tous ces projets ont montré que des solutions opérationnelles existent avec des résultats prometteurs.

  1.         La localisation et cartographie des zones où les écosystèmes ont été dégradés ou détruits en Méditerranée française, sur la période 2017-2022.

Un atlas localisant une dizaine d’altérations (= pressions potentielles ou effets de pression) sur la façade méditerranéenne française a été créé. Ce bilan, issu de la consultation d’acteurs du littoral, d’analyse de bases de données internes à Andromède Océanologie et de bases de données externes (représentant un total de 2500 altérations relevées in situ) a permis de cibler les priorités en termes de restauration écologique et du paysage sur le littoral français mais aussi d’avoir une visibilité sur les besoins concernant les états de santé de certains milieux ou espèces. De plus, le projet a permis l’identification de zones adaptées pour répondre à la nécessité de restaurer des herbiers de posidonie en particulier.

Cette analyse spatiale pourrait servir aux services de l’Etat, gestionnaires, financeurs et porteurs de projets pour orienter leurs actions dans certaines zones adaptées et concernées par un réel gain écologique. La mise en perspective des coûts de restauration des herbiers de posidonie dans ces zones adaptées et des bénéfices financiers qui en découlent est un parfait exemple pour encourager et faciliter la mise en œuvre de projets de restauration sur le territoire.

  1.         Des propositions d’actions d’aide au rétablissement de ces écosystème.

Pour chaque altération, une identification des impacts/problèmes qui en découlent pour les écosystèmes a été listée dans un tableau (liste non exhaustive). Ces actions d’aide au rétablissement des écosystèmes ont permis de porter à connaissance les outils existants en termes de solutions possibles aux problèmes engendrés par les dix altérations recensées dans l’axe 1.

Toutes les données de ce projet sont disponibles dans le projet RESTAU-MED sur la plateforme MEDTRIX. Elles sont en accès libres afin d’encourager et de faciliter la mise en œuvre de projets de restauration écologique et du paysage sur le littoral méditerranéen français.

• PARARESTOR : Restauration des populations d’oursin (Paracentrotus lividus) en Corse par la création de microhabitats et/ou relâchers de juvéniles.

 

CREANURS : Création de nurseries (pour la nutrition), de frayères artificielles (pour la reproduction) et d’abris-refuges (contre la prédation) pour favoriser le taux de survie des jeunes stades et favoriser la reproduction des géniteurs.

>> Personne en charge du projet : Sylvia Agostini (agostini_s@univ-corse.fr) de l’Università di Corsica – https://www.universita.corsica.fr/

REPIC : Restauration des herbiers à Posidonie (Posidonia oceanica) par transplantation.

Pour plus d’informations concernant ce projet vous pouvez cliquez ICI.

RESCOR : Nettoyage, restauration, caractérisation et suivi des communautés du récif coralligène.

Le projet RESCOR, Restauration des récifs coralligènes, s’est déroulé entre 2018 et 2022 à St Jean Cap Ferrat (région Sud, France). Ses objectifs sont de retirer du sédiment et nettoyer un récif coralligène enseveli par la formation d’un talus sédimentaire provenant d’opérations de forage.

Il s’est déroulé en trois étapes :

  • Caractérisation de la zone du projet (-32 à -42 m) : cartographie des biocénoses de la zone de dépôt des sédiments & analyse granulométrique et physico-chimique des sédiments côtiers de la zone du projet et de dépôt.
  • Retrait de sédiments et nettoyage du récif coralligène à partir d’une méthode innovante par jet d’eau (soufflage). Cette étape a nécessité 320 heures d’intervention et 20 jours de mission.
  • Suivi temporel des communautés du récif coralligène avant et après les opérations de désensevelissement (8 suivis : deux fois par an pendant trois ans puis une fois par an durant deux ans).

 

 

Trois méthodes ont été utilisées pour le suivi temporel des communautés du récif coralligène avant et après les opérations de nettoyage et désensevelissement (durée du suivi = cinq ans) :

  • Quadrats photographiques sur trois stations (30/station) : positionnement de 64 points aléatoires par quadrat et identification, pour un suivi précis des groupes du vivant.
  • 14 quadrats permanents d’1 m² : suivi de l’évolution surfacique de la colonisation du substrat par les espèces.
  • Modèles produits par photogrammétrie : production de visuels permettant de communiquer sur le projet, comparer l’évolution de la zone et sortir des indices écologiques.

 

Les principaux résultats sont énoncés ci-dessous :

La caractérisation de la zone du projet n’a montré aucune contre-indication à la réalisation des opérations de désensevelissement et nettoyage. Une zone de 500 m² comprise entre -45 et -50 m, avec une faible sensibilité écologique, a été choisie pour être la zone de dépôt des sédiments (non pollués). Le système innovant par jet d’eau a permis le retrait de 50 m3 de sédiments, la mise à jour de 150 m² de substrat dur et le nettoyage de 500 m² de récif coralligène.

Les trois méthodes (quadrats photographiques, quadrats permanents, photogrammétrie) sont complémentaires et permettent de suivre le processus de recolonisation du récif désenseveli. Les espèces pionnières qui colonisent le coralligène nécrosé mis à nu par les opérations de nettoyage sont les algues rouges encroûtantes, les bryozoaires, les ascidies, les hydraires, les vers sédentaires et des autres algues. Au bout de cinq années, on observe un plus grand nombre d’espèces parmi le vivant, plus d’espèces érigées et une préservation des espèces hautes lors des actions de nettoyage. La durée de cinq années permet un suivi quasi-complet de la recolonisation : le taux de vivant est équivalent et élevé (75 %) entre les zones nettoyées vs les zones désensevelies et nettoyées. De plus, il y a peu ou plus de coralligène nécrosé « nu » visible au dernier suivi.

Cette méthode innovante de restauration des récifs coralligènes est efficace puisqu’elle a permis de rétablir la biodiversité, la structure et la dynamique de l’écosystème préexistant avant destruction.

 

>> Personne en charge du projet : Gwenaëlle Delaruelle, gwenaelle.delaruelle@andromede-ocean.com

REXCOR : Restauration écologique expérimentale des petits fonds côtiers de la calanque de Cortiou.

 

Ce projet vise à vérifier l’hypothèse que l’élément limitant à la vie marine au droit du site à rejet de Cortiou n’est plus la qualité de l’eau mais l’absence de substrat dur propice à la fixation de la vie marine et au retour des fonctions écologiques. Dans le cadre de sa charte, le Parc national des Calanques (pilote de l’opération) a lancé en 2013 un appel à idées, en partenariat avec l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse et le Pôle Mer Méditerranée. Ce projet, d’ordre expérimental, consiste à immerger des habitats artificiels sur la zone d’influence historique des rejets des deux exutoires précités, dans la Calanque de Cortiou. Il a été retenu comme l’une des actions du contrat de baie de la métropole marseillaise, validé par les instances de bassin de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse en juin 2015. Le projet a permis d’immerger 3 modèles de récifs différents et complémentaires visant à restaurer la majorité des paramètres écologique du système local :

 

*   Récif à Ragues : Ce récif cible la reproduction biomimétique des habitats naturels des espèces caractéristiques des petits fonds rocheux, grâce à la création de ragues propices à leur installation. L’étagement du récif permet d’adresser les problématiques d’habitat de différentes espèces, depuis les espèces benthiques (crustacés, céphalopodes,…) sur les étages inférieurs, aux espèces plus mobiles comme daurades, sars et loups par exemple.

*   Récif Connectivité : Ce récif déploie des caractéristiques structurelles caractéristiques d’une nurserie, adaptée à la fixation et au développement des premiers stades de vie des espèces locales. Les faisceaux reproduisant des algues ou de la posidonie, la petite dimension des anfractuosités, la diversité des expositions et les dimensions du récif permettent d’assurer les fonctions d’abri, de substrat et de nutrition (par le biais de la colonisation par la microfaune-flore) propices à la sélection d’une nurserie.

*   Récif Fractal : Ce récif constitué de béton biogène offre une grande diversité d’expositions à la lumière et aux courants permettant d’optimiser l’installation des espèces fixées (algues, éponges encroutantes, …), en quantité et en diversité.

 

Réalisation d’un suivi scientifique par un organisme indépendant permettant d’évaluer l’efficacité de chacun des dispositifs et leur impact sur le site en termes d’évolution de l’écosystème local. Le pilote se terminera en 2022.

 

>> Personne en charge du projet : Matthieu Lapinski (matthieu.lapinski@seaboost.fr) de Seaboosthttps://www.seaboost.fr/

 

• REPONSE :  Restauration Ecologique en zone POrtuaire des NurSEries

 

L’objectif général du site atelier Port-Barcarès REPONSE (Restauration Ecologique en zone POrtuaire des NurSErie) est de développer des actions de restauration écologique dans et à proximité des infrastructures portuaires pour réhabiliter la fonction de nurserie. Les actions intra-port concernent la mise en place d’habitat artificielle le long des quais et/ou sous les pontons. A l’extérieur, il s’agit principalement d’action de repeuplement de juvéniles.

 

Le site atelier s’inscrit dans le réseau RESPIRE. Ces actions sont complétées par des suivis sur les zones naturelles et artificielles (brise lame) pour la définition des références à atteindre en termes de restauration. Le rôle des nurseries est une étape critique dans le cycle de vie des poissons. Leur restauration s’inscrit dans les objectifs de la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin centrée sur l’atteinte du bon état écologique des masses d’eau.

 

Les actions du programme :

  • Evaluation du flux de post-larves (station fixe long terme Port-Barcarès). Des pêches supplémentaires pourront être réalisées entre Cap Leucate et Cerbère.
  • Suivi des nurseries portuaires : les comptages de post-larves / juvéniles seront fait des différents ports entre Leucate et Cerbère. Certains ports bénéficieront de la mise en place de structure de restauration écologique afin d’évaluer le gain écologique
  • Suivi des nurseries naturelles/artificielles : les sites naturels/artificiels servent à l’établissement des références naturelles pour évaluer la variabilité spatiale et temporelle.
  • Evaluation des migrations de juvéniles vers les habitats adultes
  • Réalisation de relâchés de juvéniles pour soutenir les populations de poissons (mer et/ou lagune)

Les travaux du site atelier sont financés par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse. Le projet est réalisé par le laboratoire CEFREM (UMR 5110 CNRS/UPVD) et sa plateforme CREM (Centre de Recherche sur les Ecosystèmes Marins) de l’Université de Perpignan Via Domitia.

 

>> Personne en charge du projet : Philippe Lenfant (lenfant@univ-perp.fr) du CEFREM-CREM – http://crem.univ-perp.fr

REMORA : Restauration des habitats dégradés à travers la mise en place de récifs artificiels.

 

Débuté en 2015, REMORA est une opération similaire à REXCOR au droit du Cap Sicié. Elle est portée par le pôle mer Méditerranée avec l’appui de la fondation Véolia et de l’Agence de l’eau. Sur ce site, les récifs testés sont de type filaire. Le pilote se terminera en 2020.

 

>> Personne en charge du projet : Guy Herouin (herrouin@polemermediterranee.com) du Pôle Mer Méditerranée – https://www.polemermediterranee.com/

• TRANSCOR : Restauration écologique des habitats côtiers : expérimentations de transplantation de gorgonaires sur sites naturels et artificiels.

 

>> Personne en charge du projet : Basthard-Bogain Solène (solene.basthard-bogain@septentrion-env.com) de Septentrion – https://septentrion-env.com/

MENTON : Réhabilitation écologique des ports de Menton par installation de nurseries artificielles.

>> Personne en charge du projet : Julien Dalle (julien.dalle@seaboost.fr) de Seaboosthttps://www.seaboost.fr/

DIAG-SETE : Restauration des fonctionnalités écologiques de nurserie et d’habitats des petits fonds côtiers et restauration de la connectivité écologique entre la mer Méditerranée et la lagune de Thau.

RECOLAG : Restauration de la connectivité mer-lagune pour les post-larves et juvéniles de poissons par amélioration de l’habitat.

GIREL : Restauration des fonctionnalités écologique de nurserie au niveau des infrastructures industrialo-portuaire de Marseille et de Fos-sur-Mer (GPMM) par déploiement d’habitats artificiels de nurserie.

 

>> Personne en charge du projet : Matthieu Lapinski (matthieu.lapinski@seaboost.fr) de Seaboosthttps://www.seaboost.fr/

LA CIOTAT : Restauration de la fonctionnalité de nurserie sur une plateforme de réparation navale pour Méga-Yachts.

 

>> Personne en charge du projet : Martin Perrot (martin.perrot@seaboost.fr) de Seaboosthttps://www.seaboost.fr/

La ville d’Agde soutient plusieurs projets : Colle ta gorgone (Gestion et restauration expérimentales des populations de gorgonaires sur les sites de plongée) ; Cystoseires (Restauration des populations de cystoseires éteintes localement dans l’aire marine protégée de la côte agathoise) ; Optimisation du balisage des 300 mètres (Restauration naturelle des petits fonds côtiers par l’optimisation du balisage des 300 mètres) ; Restauration du coralligène (Réaménagement de l’habitat coralligène) et RECIF-LAB (Restaurer les fonctionnalités écologiques des écosystèmes littoraux altérés par les aménagements côtiers et les activités anthropiques).

 

>> Personnes en charge du projet : Mélissa TROUGAN (melissa.trougan@ville-agde.fr) et Renaud Dupuy de la grandrive (renaud.dupuy@ville-agde.fr) de la Ville d’Agdehttps://www.ville-agde.fr/

 

Récifs PRADO : Récifs artificiels de Marseille : à la reconquête de la biodiversité

 

La rade Sud de Marseille a été particulièrement impactée par les activités humaines. Pourtant, au-delà de 25m de profondeur, plusieurs indices témoignent de la présence passée d’un herbier de posidonies (plantes aquatiques) vaste et bien implanté. La ville de Marseille a souhaité réhabiliter avec l’aide de l’Europe, de la région Sud et de l’Agence de l’eau cette zone grâce à une opération innovante d’immersion de récifs artificiels.

 

En 2000, la ville de Marseille a lancé l’opération RECIFS PRADO avec un triple objectif :

– recréer un espace de production biologique via une approche écosystémique ;

– soutenir et développer l’activité économique de la zone côtière, notamment la pêche artisanale ;

– favoriser la continuité écologique entre les espaces rocheux environnants et le site.

 

401 récifs artificiels de six types différents sont répartis en baie du Prado sur une zone de 220 hectares, par 25 à 30 mètres de profondeur, entre les îles du Frioul et la corniche Kennedy. Il s’agit du plus grand site de récifs artificiels en Méditerranée et en Europe. Les récifs sont regroupés par zones, et connectés entre eux par des corridors écologiques eux aussi composés de récifs. Ils se prolongent également vers l’extérieur de la zone jusqu’à des zones d’herbiers et de zones rocheuses  peu profondes, afin de permettre la mobilité des juvéniles et la circulation des individus.

 

>> Personnes en charge du projet : Julie Guery (jguery@marseille.fr) de la Ville de Marseillehttps://www.ville-agde.fr/ 

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SAR-LAB : Site Atelier de Restauration écologique de la LAgune du Brusc

 

A la suite de plusieurs années d’études pilote autour du rôle de nurserie de la Lagune du Brusc et des petits fonds côtiers méditerranéens (Projet LANDEAU 1&2, Projet Saline 1&2), l’objectif du programme SAR-LAB (Site Atelier de Restauration Lagune du Brusc) est aujourd’hui de réaliser des actions de restauration écologique en combinant divers aménagements en faveur de la biodiversité.Aux actions concrètes de restauration écologique des fonctions de nurserie et d’habitat (zones portuaires, zone lagunaire et zone humide méditerranéenne) sont associés des suivis scientifiques réguliers et pluriannuels du site et de ses habitats, ainsi que le développement d’outils d’analyse innovants. L’objectif étant d’identifier le gain écologique des aménagements et d’évaluer notre capacité à restaurer des habitats dégradés ou artificialisés. Le projet s’inscrit pleinement dans les objectifs de la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM) visant l’atteinte d’un bon état écologique du milieu marin à l’horizon 2020.

 

MÉTHODOLOGIE:

– Restauration écologique des fonctions de nurserie en zones portuaires grâce à l’équipement de 2 Ports (Port du Brusc/ Port des Embiez) par des structures artificielles de restauration écologique (Biohut) ainsi que le suivi du recrutement des juvéniles de poissons.

-Action de restauration écologique Lagune du Brusc

  • Réaffectation d’un ancien parc mytilicole par équipement (Biohut) des anciennes structures visant à augmenter la fonction nurserie et suivi scientifique.
  • Restauration écologique fonction habitat. Actions de transplantations d’herbiers de cymodocée, protection des transplants et mise en place de nurserie artificielle et suivi scientifique.

– Restauration écologiques d’une zone humide Méditerranéenne dégradée. Réhabilitation des anciens salins des Embiez. Suivi de la colonisation ichtyologique, avifaunistique et sensibilisation.

– Etude de la dynamique naturelle de la lagune du Brusc et de ses habitats. Cartographie fine et sédimentologie.

– Communication, sensibilisation et éducation à l’environnement.

 

>> Personnes en charge du projet : Sylvain Couvray (sylvain.couvray@institut-paul-ricard.org) / Rémy Simide (remy.simide@institut-paul-ricard.org) / Robert Bunet (robert.bunet@institut-paul-ricard.org), de l’Institut Océanographique Paul Ricard   –   https://www.institut-paul-ricard.org/

Rapports d’études

Rapports (non confidentiels) des étudiants du DU RestauMer 2022-2023

Contacts : Gwenaëlle Delaruelle gwenaelle.delaruelle@andromede-ocean.com et Pierre Boissery

Porteurs du projet : Andromède Océanologie  et l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse –  https://www.eaurmc.fr

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